07.01.2016

Charité – Mot du jour

Traditionnellement, Noël est une période d’amour et de chaleur partagés avec notre famille et tous ceux que nous aimons. Nous échangeons des cadeaux, symboles de bonté, d’amour et de gratitude. L’acte de donner renforce l’espoir d’une année à venir meilleure pour nous et pour l’humanité.

C’est le moment de saluer la nouvelle année et de lever nos verres ensemble à la mémoire du passé. C’est également le moment de passer en revue ce que nous avons accompli tout au long de l’année en espérant trouver un équilibre dans nos actes et faire la paix avec nous-mêmes.

Noël étant une période de gentillesse et d’amour partagé, il n’est pas surprenant que les gens expriment plus le désir d’aider, de faire preuve de compassion et de soutenir les autres. Les dons et la charité sont l’un des moyens de partager cet esprit festif.

Le mot charité est issu du latin cartāt-em (« cherté, affection ») qui est devenu caritas (amour fondé sur l’estime) que l’on retrouve notamment dans le Nouveau Testament et dans la chrétienté. Le mot français charité (dans le sens de compassion) a été adopté en langue anglaise sous la forme charity. Dans le christianisme, la charité est l’amour chrétien : il s’agit autant de l’amour de Dieu pour les hommes que de l’amour des hommes pour Dieu et autrui.

L’une des premières occurrences de notre mot en langue anglaise date d’environ 1175, dans un recueil d’homélies en vieil anglais trouvé dans la bibliothèque de Lambeth Palace (résidence londonienne officielle de l’archevêque de Canterbury) appelé Lambeth Homillies.

Le mot anglais charity a également été utilisé en référence au comportement chrétien et à la bienveillance chrétienne dans la Bible de Wycliffe (années 1380).

Dans son sens populaire actuel, charité est synonyme de gentillesse. Les charity shops anglais sont gérés par des bénévoles qui vendent des produits d’occasion qu’on leur a donnés à un prix attractif afin de collecter des fonds qui sont ensuite directement reversés à la cause caritative de l’organisation.

L’un des premiers charity shops du Royaume-Uni fut celui de l’Association pour les aveugles de Wolverhampton (Wolverhampton Society of the Blind) en 1899. Avant eux, il y avait les charity bazaars, mentionnés pour la première dans le célèbre roman de William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair) (1847) : « Martha painted flowers exquisitely, and furnished half the charity-bazaars in the county » (« Martha peignait les fleurs dans la perfection, et l’on voyait de ses tableaux dans toutes les ventes de bienfaisance du comté »). Le premier concert caritatif organisé aux États-Unis a été mentionné dans le journal de Mary Boykin Chestnut en 1864.