30.01.2012

Notre folle aventure MadCap*

Ce qui fait l’attrait de mon métier, c’est que je ne m’ennuie jamais. Et pour cause ! Les choses bougent tellement vite dans le domaine des technologies industrielles qu’il est impossible d’en faire le tour.

Prenons un exemple : le logiciel MadCap, un logiciel d’aide à la traduction. Ce n’est ni un logiciel complètement nouveau, ni un logiciel difficile d’utilisation, mais c’est un produit vraiment différent des autres produits du marché. Nous, techniciens, adorons les « nouveautés », pas de souci. En revanche, nous devons persuader les traducteurs de s’y mettre aussi. Et c’est là que les choses se compliquent ! Certains d’entre eux, j’en suis sûr, auraient volontiers conservé leur bonne vieille machine à écrire.

Quoi qu’il en soit, mon métier consiste à préparer le projet de telle manière que les traducteurs puissent faire ce qu’ils font le mieux, traduire, sans devoir se soucier de la technologie, qui ne les intéresse généralement pas. Donc, nous, techniciens, avons appris à utiliser MadCap et avons imaginé un moyen de l’adapter aux exigences des traducteurs, qui sont experts dans leur domaine, mais se contenteraient volontiers d’une machine à écrire (sur ce point, c’est vrai, j’exagère. Toutefois, un traducteur expert en technologie ne sera pas forcément expert en fichiers HTMLHelp).

Nous avons appris à utiliser les fonctions d’export, à préparer ces fichiers exportés dans un format exploitable par les traducteurs, à réimporter ces fichiers dans un format supporté par MadCap puis à contrôler que toutes les informations traduites figuraient bien dans MadCap. Les traducteurs ont ainsi pu rester concentrés sur le texte sans se soucier de la partie technique du logiciel.

* ndr : « madcap » signifie « fou » en anglais