25.01.2013

Les subtilités de sens dans une phrase

Les subtilités de sens dans une phrase
Les subtilités de sens dans une phrase

L’année 2012 a été une année difficiles pour les traducteurs et interprètes britanniques. La privatisation par le Ministère de la Justice des services d’interprétation en salle d’audience a été sévèrement critiquée dans de nombreux rapports, engendrant la suspension de bon nombre de procédures et le boycott par de nombreux interprètes.

Tandis que la part des prévenus et témoins clés dont la langue maternelle n’est pas l’anglais va croissant, la capacité à offrir une traduction fidèle et impartiale par des traducteurs et interprètes professionnels n’a jamais été plus importante qu’aujourd’hui. Néanmoins, quels que soient les problèmes auxquels ce pays a dû faire face au cours de ces douze derniers mois, l’argument le plus convaincant en termes de rigueur et de vigilance nous est arrivé d’un pays éloigné de plus de dix mille kilomètres, au plus fort d’un été plus qu’agité.

Au mois de juillet dernier, une histoire a été publiée qui, au départ, a été prise pour un canular par de nombreuses personnes. L’histoire décrivait une simple erreur de formulation dans la traduction de la constitution de l’Alliance nationale tamoule, l’un des principaux partis politiques du Sri Lanka. Dans sa traduction anglaise, à partir du tamoul, – que le traducteur avait certifiée conforme – un document faisait état de la division du Sri Lanka en deux états souverains séparés, un pour les tamouls et un pour les musulmans. Le document mettait directement en cause la Constitution sri-lankaise, dont le sixième amendement interdit aux partis politiques toute tentative de création d’un état séparé. Dans ce pays ressemblant à une vraie poudrière, cette simple phrase était du pain bénit pour les politiques. Heureusement, la sonnette d’alarme a été tirée peu de temps après. Le document original revendiquait en effet un certain degré d’autonomie pour le peuple tamoul, mais pas un état séparé. Cette simple erreur humaine aurait pu provoquer une réelle agitation et de vrais carnages.

Au premier trimestre 2012, 182 litiges soumis aux tribunaux correctionnels britanniques se sont avérés inefficaces en raison de problèmes liés à la disponibilité des interprètes. Par ailleurs, le Ministère de la Justice britannique a imposé un examen détaillé des extraits de casiers judiciaires des interprètes judiciaires. Toutefois, dans de nombreux cas, des interprètes ont été affectés à des procès sans avoir été soumis à ces examens au préalable ; en outre, leurs expériences précédentes n’auraient pas ou que très légèrement été vérifiées. C’est en ne laissant rien au hasard, quels que soient ses clients, qu’EVS Translations a prospéré. Chez nous, les projets de traduction et d’interprétation juridiques sont confiés à des équipes de linguistes qualifiés dotés d’une excellente capacité de compréhension des procédures judiciaire les plus complexes. Les conséquences d’une traduction incorrecte n’auront peut-être pas toujours la même portée que dans le cas du Sri Lanka. Toutefois, EVS Translations traite chaque client et chaque commande avec la même diligence. S’il est un fait que chaque mot, chaque expression a son poids, et si l’on sait que la plus petite nuance peut influer sur l’issue d’un procès, les clients, eux, n’en méritent pas moins.