06.09.2012

Révolution dans la forêt tropicale

Révolution dans la forêt tropicale
Révolution dans la forêt tropicale

Jusqu’à récemment, les économistes et les spécialistes en énergie formulaient l’hypothèse selon laquelle l’épuisement des ressources pétrolières était imminent. Dans un article publié en 2005 intitulé « La fin du pétrole est plus proche que vous ne le pensez », le quotidien britannique The Guardian annonçait l’épuisement probable des réserves pétrolières mondiales d’ici 2045.(i)

Néanmoins, depuis peu, le pessimisme de ces dernières décennies a fait place à une vision plus optimiste. En partie grâce aux nouvelles technologies telles que le forage horizontal ou la fracturation hydraulique, la production de pétrole et les capacités de production augmentent dans le monde entier, atteignant un niveau susceptible de dépasser la demande dans les années à venir. En effet, le 4 Juin dernier, l’hebdomadaire britannique Bloomberg Businessweek annonçait que, au deuxième trimestre, la production de pétrole brut avait dépassé la demande mondiale, pour la première fois en six ans.(ii)

La majeure partie de ces nouvelles ressources provient de gisements de pétrole non conventionnels tels que les vastes gisements de sable bitumineux du bassin d’Athabasca, au Canada, ou de réservoirs présalifères comme ceux que l’on trouve au large de la côte brésilienne. Ces récentes découvertes de gisements ont considérablement augmenté les réserves mondiales de pétrole, tandis que les progrès réalisés dans le domaine des technologiques d’extraction permettent aux entreprises d’extraire du pétrole de gisements qui étaient jusqu’alors inaccessibles. De nouveaux champs situés au large de la côte atlantique du Brésil, dans le sud-est, bien au-dessous du fond océanique et protégés par des mines de sel au relief tourmenté, contiennent des réserves dont le volume de pétrole brut de la plus haute qualité pourrait dépasser les 100 milliards de barils.
Toutefois, ces récentes découvertes de gisements de pétrole ne représentent pas seulement pour les économies assoiffées de pétrole une formidable extension de leur programme énergétique, déployé pour préparer l’après-pétrole ; elles ont également entraîné des changements radicaux au sein de l’économie mondiale. A l’image du Kazakhstan, qui continue de profiter de l’extraction de ses vastes ressources énergétiques, le Brésil est devenu le nouvel « enfant prodige » des économies d’Amérique du Sud ; tout porte à croire que le Brésil sera bientôt l’un des premiers producteurs de pétrole au monde.

Le Brésil, alimenté par ses immenses gisements offshore de pétrole brut lourd, est appelé à devenir le plus gros producteur de pétrole brut d’Amérique latine d’ici 2015, devenant ainsi le fournisseur de pétrole le plus important en dehors du club très fermé de l’OPEC.
Ce nouveau statut de géant pétrolier a de quoi en étonner plus d’un. Toutefois, son nouveau statut de fournisseur énergétique mondial résulte, dans les faits, d’une stratégie économique mise en place il y a plus de 15 ans et a commencé avec la privatisation du secteur pétrolier et gazier, le pays bénéficiant par ailleurs d’un gouvernement stable. Dans le même temps, le Brésil a su attirer les investisseurs étrangers grâce à une politique d’imposition avantageuse et à d’autres programmes d’incitation, garantissant ainsi un mouvement de capitaux étrangers rapide et constant, ce qui a contribué à assurer le développement des champs pétroliers du pays. Aujourd’hui, les opérations offshore au large du Brésil, très lucratives, attirent tous les géants mondiaux de l’énergie, notamment Shell, Chevron, Exxon-Mobil, Repsol, BP, Anadarko, El Paso, Galp Energia, BG Group, Statoil et Sinopek. En matière de politique énergétique, le Brésil ne se confine pas au rôle de fournisseur des sociétés d’énergie établies. En effet, il étend aussi sa coopération économique avec les puissances émergentes telles que l’Inde et la Chine, se préservant ainsi d’une dépendance multilatérale. Par conséquent, des compagnies pétrolières indiennes et chinoises nationalisées détiennent d’importantes participations sur le marché pétrolier et gazier du Brésil et devraient poursuivre leurs investissements dans le futur.

Le climat international ainsi que la croissance rapide du secteur pétrolier au Brésil ont, naturellement, provoqué une demande importante de services linguistiques spécifiques à ce segment industriel. Néanmoins, la traduction liée au secteur industriel complexe de l’énergie compte parmi les plus ardues, sachant qu’elle nécessite des traducteurs industriels spécialisés dotés d’une excellente formation et maîtrisant un vocabulaire hautement spécialisé.

En outre, les traductions relevant de l’industrie pétrolière et gazière touchent à une multitude de processus faisant l’objet de documentations spécifiques. Voici quelques exemples de documents qu’un traducteur peut être amené à traduire dans le cadre d’un projet de traduction typique dans le domaine des industries du pétrole et du gaz : documents en amont (utilisés pour les levés, l’exploration et la production), documents en aval (raffinage et marketing), fiches de données de sécurité, législation pétrolière et gazière et lois spécifiques au pays, documents de transport, plans de construction de pipelines, dessins AutoCAD, études sur les impacts environnementaux et sociaux, manuels d’utilisation et d’entretien, documents d’appels d’offres, rapports financiers, sites internet et mises à jour de logiciels, matériel promotionnel et brochures publicitaires.

EVS Translations est une société de traduction spécialisée dans le secteur du pétrole et du gaz et enregistrée auprès du FPAL. Elle prend en charge la traduction de documents liés à l’exploration, l’extraction, le raffinage et la distribution de produits pétroliers et gaziers. Forte d’une expérience de plus de 20 ans et d’une équipe interne comptant plus de 100 salariés, EVS Translations vous propose de bénéficier pleinement de ses équipes internes de traducteurs spécialisés et de sa présence internationale en Europe, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Asie via son bureau français situé au cœur de Paris. Une parfaite gestion des projets et d’excellents processus sont les clés de l’optimisation des coûts de vos projets. EVS Translations est à même de répondre à toutes vos exigences linguistiques, que la commande porte sur un levé initial d’une seule page ou sur un projet de construction de pipeline de plus d’un million de mots.

Vous voulez en savoir plus ? Consultez notre site internet ou profitez des salons Gastech et Petex qui auront lieu respectivement du 8 au 11 octobre 2012 et du 20 au 22 novembre 2012 à Londres pour nous rencontrer.
EVS Translations sera heureuse de faire votre connaissance à l’occasion de ces salons, ou de vous expliquer comment nous pouvons répondre à vos besoins de traduction, par téléphone ou par email.

ii Falling Oil Prices Are No Mystery, Bloomberg Businessweek, 04 juin 2012