27.09.2017

L’avenir du secteur FMCG

L’avenir du secteur FMCG - EVS Translations
L’avenir du secteur FMCG – EVS Translations

Internet a transformé littéralement tous les aspects de notre vie : la façon dont nous consultons les actualités et informations, dont nous communiquons avec nos amis, dont nous effectuons nos transactions bancaires, dont nous faisons nos achats, et même dont nous nous divertissons. Initialement, le shopping en ligne était en quelque sorte une variante de la vente par correspondance sur catalogue : vous trouviez un magasin, examiniez les produits, choisissiez la taille/couleur et passiez commande. Mais certaines marchandises étaient encore considérées comme périssables et donc inadaptées à la vente en ligne, comme par exemple les denrées alimentaires, les cosmétiques, les aliments pour animaux domestiques et les nettoyants (communément appelés « Fast-Moving Consumer Goods », ou FMCG). Cette croyance a depuis été réfutée. Tous les magasins, qu’ils disposent de points de vente physiques ou qu’ils passent principalement par Internet, intensifient leur présence en ligne afin de répondre aux besoins des consommateurs, qui ne veulent plus pousser un chariot dans les allées des magasins pendant des heures. Actuellement, le commerce électronique est le canal FMCG qui connaît la croissance la plus fulgurante, laquelle surpasse de loin celle du secteur dans son ensemble.

Des entreprises promouvant une alimentation saine comme FreshDirect et Peapod ont lancé la tendance des services majoritairement en ligne et sont les moteurs de la mutation depuis plus de dix ans, même si elles sont actuellement mises à mal par d’autres sociétés telles Amazon.com. Une étude réalisée en 2016 a révélé qu’environ 25 % des répondants à travers le monde commandent déjà des produits alimentaires sur Internet et que plus de la moitié des répondants (55 %) seraient disposés à utiliser ce type de service à l’avenir. En fait, ces entreprises adaptent le modèle du supermarché classique en y ajoutant la chaîne d’approvisionnement d’un magasin en ligne, c’est-à-dire en recourant à un entreposage et à une distribution ciblés. Elles sont ainsi en mesure de livrer efficacement les produits souhaités par le consommateur, qui n’a pas à se déplacer et peut acheter ses chaussures dans son magasin en ligne favori.

Cependant, bien que bon nombre de magasins classiques ne soient pas en mesure de transférer l’intégralité de leur activité sur Internet, ils ne sont pas pour autant prêts à céder leurs parts de marché. Si le marché du commerce électronique n’est pas tendre avec les nouveaux venus, cela n’empêche pas des groupes comme Walmart, Tesco et Safeway d’investir dans de nouvelles technologies rendant l’expérience en magasin moins stressante et chronophage pour les consommateurs ou leur permettant même de récupérer leur commande directement sur le parking sans avoir à entrer dans le magasin. Actuellement, seulement 12 % des répondants à l’étude internationale ont déjà utilisé ces services, mais 57 % d’entre eux sont disposés à tester ces options à l’avenir. Même si les magasins physiques n’ont pas disparu, Internet occupe une place de plus en plus prépondérante : on peut y passer commande, y faire des suggestions sur la base des achats récents, enregistrer les commandes passées ou établir un mode de paiement, ce qui permet d’éviter la file d’attente à la caisse.

Phénomène intéressant, des entreprises hybrides voient actuellement le jour, alliant la commodité de points de vente physiques à une présence exclusivement basée sur Internet. C’est le cas notamment avec l’acquisition récente de Jet.com par Walmart et celle de Whole Foods par Amazon, qui a entraîné une baisse des prix de plus de 40 % dès le premier jour d’activité (28 août 2017). Étant donné que 50 % des répondants à l’étude sont à la fois disposés à utiliser les services en ligne et à se rendre en magasin pour les produits quotidiens périssables, le marché semble encore très fluide. Mais du fait du choix, de l’innovation et de la dynamique garantie par Internet, le véritable bénéficiaire de cette mutation est le consommateur.

D’après les prévisions, les ventes mondiales de FMCG en ligne atteindront 130 milliards de dollars d’ici fin 2025. Investir dans les stratégies de commerce électronique est donc devenu une priorité pour les marques et les groupes de distribution souhaitant maximiser leur potentiel de croissance.

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