23.03.2016

La vie après un diplôme en langues vivantes

J’ai du mal à croire qu’une année s’est écoulée depuis ma dernière visite à l’université du Lancashire central. Et pourtant, hier, j’ai repris le train, direction le nord, pour participer à une série de conférences organisées par l’université dans le cadre des deux journées de son Japan Festival.

L’université a un important département japonais : le japonais est la matière principale de beaucoup de ses étudiants, sa communauté japonaise compte plus de 200 membres très actifs et elle possède une incroyable équipe pédagogique dirigée par Amano-Sensei (directeur de l’échange avec l’Asie de l’Est et professeur de japonais émérite), un homme travailleur et infatigable qui, au fils des ans, a réussi à créer un environnement d’apprentissage dynamique au sein duquel les étudiants peuvent exceller.

Exactement comme l’année dernière, j’ai ressenti une boule à l’estomac avant de faire ma présentation d’une heure et demie, mais elle a très vite disparu après l’accueil chaleureux des enseignants et la rencontre avec les étudiants, curieux et avides de savoir. Alors que je parlais de la croissance du secteur de la traduction à travers le monde, des types de carrières possibles et du travail que nous faisons chez EVS Translations, les étudiants prenaient des notes et me posèrent plein de questions lors de la séance de questions-réponses.

Diplôme en langues

La plupart des étudiants étaient en première ou en deuxième année, ce qui signifie deux choses : les élèves de première année ont déjà bien entamé leur étude du japonais écrit (formidable, bien que parfois épuisante) et les élèves de deuxième année quitteront dans quelques mois le Royaume-Uni pour aller passer un an dans une université japonaise. Je ne voulais pas les assommer d’informations concernant la voie à suivre pour devenir traducteur ni le secteur de la traduction dans son ensemble. En effet, ils sont très jeunes et une multitude d’opportunités et d’expériences s’ouvre à eux. Ils ignorent encore la direction que prendra leur vie. Je suis sûre que, à leur retour de leur séjour au Japon, les actuels élèves de deuxième année n’auront qu’une envie : y retourner une fois qu’ils auront eu leur diplôme. Tokyo, et toutes les autres villes du Japon, sont un endroit exceptionnel pour des jeunes d’une vingtaine d’années.

Je souhaite à tous les étudiants en japonais de l’université du Lancashire central une bonne chance dans leurs études et dans leur future carrière.

Mina-san, gambatte kudasai!

(Bonne chance à tous !)